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mercredi 4 mars 2020

RENFORCER NOS DÉFENSES IMMUNITAIRES EN UTILISANT LA MTC (Médecine Traditionnelle Chinoise)





En Chine, la médecine traditionnelle a encore sa place dans les habitudes de vie. Comprenant 5 piliers dont :

* l’acupuncture, 
* la diététique chinoise, 
* le massage Tui Na,
* les exercices énergétiques (Qi Gong et Tai Chi)
* la pharmacopée, 

Cette médecine est une discipline préventive et curative soignant tous les troubles de la santé. 
 Dans son pays d’origine, la pharmacopée chinoise est l’égale de l’acupuncture, et son complément idéal.


Une discipline riche et complexe

Le premier ouvrage magistral sur la pharmacopée chinoise date du premier siècle avant notre ère. Il s’agit du Shen Nong Bençao Jing (Pharmacopée médicale de Shen Nong) traitant de plus de 365 substances médicinales.
 Aujourd’hui, la référence de la pharmacopée chinoise est l’ouvrage « Le traité des plantes médicinales » de Li Shizhen, datant du XVIème siècle.
 Celui-ci donne la description de 1096 plantes, 
1892 substances diverses et plus de 11 000 ordonnances….

La pharmacopée chinoise est donc une pratique très riche et complexe, où le patient se voit souvent prescrire une « formule magistrale » adaptée à sa nature et son ou ses déséquilibres énergétiques.
 Le diagnostic est le même qu’en acupuncture, avec une observation des différentes parties du corps (langue, yeux), une palpation du pouls et des questionnements par le médecin.

Pour la petite histoire, dans la Chine ancienne, le patient ne payait le médecin que lorsqu’il était en bonne santé ou guéri…

 On retrouve ici le principe de la médecine traditionnelle chinoise qui est de prévenir plutôt que guérir !

Quelques plantes choisies et préparées selon les préceptes chinois :

La médecine traditionnelle chinoise s’inspire très fortement de la Théorie des Cinq Mouvements
En accord avec l’observation de la nature, les Chinois ont établi des corrélations entre les plantes, leur couleur, leur partie utilisée, la saison et les organes ciblés.

Par exemple, au printemps, on utilise des feuilles de couleur verte pour soigner les troubles hépatiques et musculaires, ainsi que les problèmes de vue. 
Ces troubles sont liés au Foie, l’organe du printemps.

 En hiver, on utilisera plutôt des racines, de couleur noire et de saveur salée pour les affections rénales, les troubles osseux et l’audition.
La récolte suit un calendrier solaire : les racines sont récoltées au solstice d’hiver et la nuit, les feuilles sont récoltées au solstice de printemps, le matin.
 La conservation se fait également en fonction de la nature et de la force énergétique des plantes : eau salée, vinaigre ou séchage au soleil, macération…

5 plantes phares de la pharmacopée chinoise
Certaines plantes phares de la pharmacopée chinoise sont aujourd’hui largement utilisées et connues. Parmi elles, les « panacées », dont le ginseng.
  • Le ginseng
Appelé Renshen en chinois, ce nom signifie « homme racine » du fait de la forme de cette racine qui ressemble souvent à un homme. Sensé guérir de tous les maux, le ginseng est LA panacée de la pharmacopée chinoise.
En énergétique chinoise, le ginseng répare les 5 viscères, rééquilibre l’énergie physique et intellectuelle, prolonge la vie et stimule les défenses immunitaires et les fonctions génitales. Cette racine éclaircit l’esprit, renforce l’énergie, accroît l’essence, équilibre la forme corporelle et facilite la reproduction.
  • Le gingembre
Le rhizome de gingembre, de nature tiède et de saveur âcre, est utilisé en pharmacopée chinoise pour générer du yang et de réchauffer les organes atteints par le froid. Il agit particulièrement sur les méridiens du poumon et de la vessie et les sur méridiens de la rate et de l’estomac. Il permet d’augmenter la sécrétion de l’estomac et de l’intestin grêle, provoque la transpiration, arrête les vomissements, neutralise les toxiques, fortifie l’estomac… Impossible de lister ici toutes ses vertus !
Attention toutefois à ne pas confondre avec le ginseng, car contrairement à ce dernier, le gingembre n’a pas d’effets sur l’énergie sexuelle ! C’est un mythe entretenu par les restaurateurs chinois.
  • L’armoise annuelle (Artemisia annua)
L’armoise annuelle (Qing Hao en chinois) est utilisée en pharmacopée chinoise pour dissiper la chaleur caniculaire, éliminer la chaleur vide, rafraichir le sang et traiter la malaria. C’est cette plante qui est à l’origine des traitements anti-paludisme, grâce à l’étude entreprise par Youyou Tu, prix Nobel de médecine 2015.
  • L’angélique chinoise
L’angélique chinoise (Dang Gui) est surnommée « la panacée gynécologique » ou « ginseng de la femme ». Elle est très utilisée en Chine, que ce soit seule ou en formule. Son nom signifie littéralement « fait venir » et régule les troubles menstruels.
  • Ho Shou Wu (ou Renouée à fleurs multiples)
La médecine traditionnelle chinoise a un secret depuis des siècles, le ho shou wu, une plante connue pour son action bienfaisante sur les cheveux. La racine de renouée à fleurs multiples a en effet la propriété de relancer l’énergie du foie et du rein. Ces deux organes filtres, lorsqu’ils sont stimulés, entraînent une régénération profonde du corps. C’est pour cela que le Ho Shou Wu est connu pour favoriser la repousse et la recoloration des cheveux.


LE FOUET EN BAMBOU POUR FAIRE CIRCULER L'ENERGIE DANS LE CORPS


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Le fouet en bambou permet d’activer le sang et le système lymphatique.
Le sang apporte l’oxygène et les nutriments, il nettoie les déchets.
Le sang est comme un véhicule pour les anticorps du système immunitaire, et le système lymphatique est directement lié au système immunitaire.

Le fouet libère également les tensions et les douleurs dans le corps.


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