La Femme Noire est celle qui a enfanté l’humanité,
C’est elle qui a été vue comme un Dieu pour la
première fois,
C’est elle qui a été la 5eme pharaonne de
l’Egypte unifié, et donc la 1ère femme chef d’état de l'histoire,
C’est elle qui a dirigé partout des empires
et menées des armées.
En Afrique,
toute la pensée part de l’observation et nos ancêtres dès les temps initiaux
ont observé tout ce qui est et se sont rendus compte que tout est lié, que tous
les éléments de la création se complètent les uns les autres.
La femme
engendrant la vie est ainsi perçue dans la tradition comme ayant un pouvoir de
création plus grand que celui de l’homme qui lui donne sa semence.
Alors pour
nos ancêtres l’ordre de la société doit reposer sur la femme et l’homme a pour
rôle de défendre cet ordre par sa force.
C’est ainsi
qu’est né le matriarcat, c'est-à-dire la société avec la femme à sa tête et
dont le statut est défendu par l’homme.
Ce type de
société a été le plus présent sur le continent africain.
Il a donc
été confié à la femme en Afrique le rôle de porter la légitimité du pouvoir, de
le pérenniser, et de garantir par son caractère l’ordre et l’harmonie.
Partout
en Afrique authentique, Dieu a une partie masculine et
une partie féminine. La
femme représente le pouvoir et son fils, le souverain effectif exécute son
pouvoir. Elle lègue son pouvoir à sa fille qui elle aussi le fera exécuter par
son fils. Le roi règne donc avec sa mère et sa sœur dont il défend le pouvoir
et est succédé à sa mort par son neveu utérin, c’est-à-dire le fils de sa sœur.
La figure
tutélaire masculine dans la vie d’un enfant en Afrique authentique est le frère
de sa mère et non son père.
Le trône lui
appartenant, la Reine-Mère a le pouvoir d’en démettre son fils le Roi, voir lui ordonner de se suicider s’il a
gravement nuit au peuple. Elle est, avec un rôle mi-honorifique, mi-exécutif,
le plus haut personnage de l’Etat.
Elle prenait
ainsi le titre de : Mout Nsout en Egypte antique,
Kandake au
Soudan pharonique,
Linguère
chez les wolofs au Sénégal,
Asantehemaa
chez les ashanti,
Madaki-Magdiya
chez les Haoussa,
Mefo chez
les Bamilékés du Cameroun
Magira au
Kanem Bornou ( Lac Tchad),
Namasole au
Buganda,
Namwari dans
l’empire du Mwene Mutapa au Zimbabwe etc…
Cheikh Anta Diop disait dans l’unité Culturelle de
L’Afrique Noire page 114 « Le matriarcat (en Afrique) n’est pas
un triomphe absolu et cynique de la femme sur l’homme ; c’est un dualisme harmonieux, une association
acceptée par les deux sexes pour mieux bâtir une société sédentaire où chacun
s’épanouit pleinement en se livrant à l’activité qui est la plus conforme à sa
nature physiologique.
Un régime
matriarcal, loin d’être imposé à l’homme par des circonstances indépendantes de
sa volonté, est accepté et défendu par lui ».
(Source : www. Lisapo Yakama.com et Cheick Anta Diop)
Revoici une éclipse de pleine lune !
La troisième et avant dernière de l’année. Elle est, en Capricorne, signe de terre.
Cette pleine lune est particulièrement favorable aux signes du Capricorne, du Cancer, du Taureau, de la Vierge, du Scorpion et des Poissons.
Une pleine lune en Capricorne est sérieuse et réaliste. Elle est propice à une introspection et une réflexion en nous-même. Elle met également en lumière ce qui doit être travaillé et nous permet d’enfin lâcher-prise en agissant comme un révélateur.
Très pragmatique, elle nous aide à prendre conscience des situations favorables ou défavorables dans lesquelles nous sommes et nous aide à nous repositionner ou, au contraire, à profiter de ce qui est positif.
Riche en émotions, cette pleine lune est aussi appelée “Lune de Tonnerre” tant elle peut remuer les énergies en présence ! Les tribus amérindiennes appelaient également cette lune ” la Lune du mâle” car les bois des cerfs commencent à pousser en cette période.
On peut donc en profiter pour planter les graines de la deuxième moitié de l’année et nous libérer de ce qui nous empoisonne. L’éclipse de lune amplifie ce remue-ménage et nous permet une remise à niveau énergétique en nous éclairant sur la marche à suivre ! Un vent d’optimisme souffle autour de nous et il est de notre devoir de le saisir pour aller de l’avant et travailler à nos envies.
Oublions ce qui entrave notre évolution, chérissons notre liberté et profitons de la vie en faisant les bons choix. Les bons choix ce sont ceux qui nous rendent heureux et nous permettent d’avancer. Les résultats pourraient être au delà de toutes nos espérances !
Prenez bien soin de vous et de vos proches ! Merci beaucoup à Sandrine Virbel pour le partage de l'article)